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Luminaires
Braket-lamps

Lumière directe ou lumière traversante :
au fil des heures de la journée les piqûres de Marseille dévoilent leur richesse.
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Carrés
Squares

Pétassons, Vannes, Vanons  en s' associant à d'autres textiles habilleront  agréablement votre intérieur
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Panneaux
Panels

Votre boutis encadré de tissu sublimera votre décoration.
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Divers
Miscellaneous

Boutis aux usages multiples,
corbeilles , décors de fenêtres , mobiles , incrustations ...
Laissez aller votre imagination !

Nouvelles Impressions sur Tissu dans la boutique

Les billets de Boutis Archi

Bonne Année 2009

Tous mes vœux les meilleurs pour 2009.

Peut être que j'aurai le plaisir de vous voir lors de "l'Aiguille en fête" à Paris, pour la sortie de mon prochain livre "Boutis d'aujourd'hui" chez "Le temps Apprivoisé",
ou aux journées techniques de France Boutis à Nîmes le 28 mars,
j'expose aussi
en mai aux "Aigu'illes en Luberon" dans la Vallée de l'Aigues,
en juillet au "Festival du lin et de l'aiguille" dans la Vallée du Dun en Normandie.


Au Salon Créations et Savoir faire

                                     BOUTINNOVATION



                        "Il était une fois…" Michèle Charvet




Conseil d'un Expert : Marie-José Aymar-Beaumelle

Article de Monique Lerouvillois dans le n° 121 – juillet/août 2008,
du magazine “Antiquités Brocante”, page198

Reconnaître un Boutis Ancien

par Marie-José  Aymar-Beaumelle

On l'appelle boutis, mais son vrai nom est la piqûre de Marseille. Cette  broderie particulière  chère à la cité phocéenne cache des trésors de finesse. Apprenez à l’identififier

"Antiquités Brocante" : Qu'appelle-t-on boutis ?
M.-J. Eymar-Beaumelle : Cela n'existe pas. Il existe par contre la "broderie emboutie" très connue dès le XVe siècle. C'est-à-dire en fort volume, qui signifie bourrée de fibres : soie, coton, poil, et déchet de plumes connu aussi sous le nom de "laine d’Autriche" car il s'agit en fait de plumes d'autruches... Et c'est ce terme de broderie emboutie qui a donné, dans le langage courant, le mot "boutis" mais son vrai nom est la piqûre de Marseille ! Elle est pratiquée dans la cité phocéenne à partir du XIIIe siècle. Mais sa période de diffusion ne commence qu'en 1686, car jusque-là, elle est assimilée aux indiennes interdites en France du fait de leur concurrence avec les fabrications des manufactures françaises. La piqûre marseillaise a longtemps été interdite partout en France, sauf à Marseille, son lieu de fabrication.

A.B. : Quelle est la technique de la piqûre de Marseille ?
M-J.E-B. : Un dessin est realisé sur une toile de batiste (toile de coton très fine) ou de percale. On assemble ensuite cette toile de batiste à une autre toile de coton pour l'envers. On pique suivant le dessin au point avant-arrière ou au point de piqûre. Ainsi on réalise les espaces que l'on va “emboutir". Sur l'envers, à l'aide d'un poinçon, en écartant délicatement trame et chaîne on introduit les mèches de coton en les bourrant dans chaque espace délimité par les piqûres. Les points marqués par l'écartement de "l'armure" à l'introduction des mèches de coton se resserrent et se referment d'un tour de main ou tout naturellement au premier lavage de l'ouvrage.

A.B. : Qui pratiquait cette broderie en piqûre de Marseille ?
M.-J.E.-B. : La corporation des brodeurs et des cotonniers (principalement des hommes) a le privilège de broder. Après la Guerre de Sept Ans, la piqûre de Marseille tombe dans le domaine public d'autant plus qu'à partir de 1760, les Anglais ont inventé une machine qui tisse à double épaisseur et peut remplacer les piqûres manuelles

A.B. : À quoi reconnaît-on une vraie piqûre de Marseille ancienne ?
M.-J.E.-B. : Elle est entièrement brodée à la main. Et pour avoir une idée de son ancienneté, il faut se référer au répertoire décoratif de chaque époque. Un savoir purement visuel qui s'acquiert au fil du temps et qui évolue. C'est le reflet de la mode. Il existe des pièces datées et plus rarement avec les initiales du brodeur. Mais en général, les pièces du XVIIe sont de plus en plus rares. Beaucoup ont été recyclées au XIXe, siècle, elles ont été converties en pièces de layette...

A.B. : Comment s'entretient un boutis ?
M.-J.E.-B. : Il se lave à la main avec du savon de Marseille et de nombreux rinçages. On fait dissoudre les paillettes de savon dans de l'eau chaude. On les verse sur un drap et l'on couvre d'eau froide ou tiède. Il faut mettre ensuite la couverture en piqûre de Marseille. On peut la fouler au pied (c'est très bon !) après avoir pris soin de rabattre les pans du drap. Important pour ne pas casser les fils."

Cliquez sur le lien pour aller vers son site : www.antiques-textiles.com

Biographie de Marie-Josée  Aymar-Beaumelle
1977 -Devient membre du C.I.E.T.A. [Centre International d'Étude des Textiles Anciens].
1977-1985 Responsable des costumes au musée du Vieux Marseille.
1985-1987 Travaille au musée Grobet-Labadie, ancien hôtel particulier d'une famille bourgeoise marseillaise.
1988-1999 Ouvre sa boutique de textiles anciens.
2008-Du ler juin au 30 septembre, exposition "500 ans de dentelles" au château de Sauvan à Mane (04).


Grands formats

Je vous propose maintenant, des compositions, assemblage de 9 "carrés 08", imprimées d'un seul tenant sur batiste.

Vous les trouverez dans la rubrique Collections, puis Panneaux/Panels sous les noms de   "9 à la MER"    et    "9 en VOL".


à la demande générale

Pour répondre à un grand nombre de demande lors de l'exposition de Saint-Croix-aux-Mines, ce petit panneau Étude n° 1 à insérer dans un cadre quilté est disponible imprimé sur batiste.

Je tiens gracieusement à votre disposition le schéma du cadre quilté, sur simple demande : contacter moi par courriel (bouton contact) pour que je puisse en retour vous l'envoyer au format pdf.


ÉTUDE N° 1 [21*34cm] ÉTUDE N° 1 [21*34cm]
39,00 €



à votre service

Payement par chèque réservé à la France.

Pour poser toute question concernant ce site ou toute impression sur tissu, cliquez sur le bouton contact !


SAINTE-CROIX-AUX-MINES

Merci pour vos encouragements reçus lors du 14ème Carrefour Européen du Patchwork,

je me remets au travail pour vous montrer bientôt d'autres boutis et vous encourager à en faire…

Merci à Claudie Bujadoux, Nicole Dibusi, Christine Guillemer et Catherine Jardon pour toute l'aide qu'elles m'ont apportée, sans qui l'exposition aurai été moins accueillante, voir possible.
Didier Barbecot qui a pris les deux photos ci-dessous pour les Éditions de Saxe. Je remercie Viviane Rousset de m'autoriser à partager avec vous ces photos. Guettez le MagicPatch  d'octobre, il y aura un reportage sur cette exposition et une surprise !



NOUVEAU MAGAZINE !

Le Bibliofil, éditeur atypique de qualité, lance un nouveau magazine :

les Rendez-vous du fil

(32 pages +CD-Rom).

j'y tiendrai la rubrique : Sur le fil du temps.
Sortie du premier numéro en octobre 2008.

Cliquez sur l'image pour plus d'informations !


Le BOUTIS en CAMARGUE

Exposition au Grau du Roy - Port Camargue de l'association FRANCE BOUTIS

du 18 au 27 septembre 2008

Cliquez sur l'image pour plus d'informations


14eme CARREFOUR EUROPÉEN DU PATCHWORK

Je suis invité à mettre en scènes mes boutis au 14eme Carrefour Européen du Patchwork du 18 au 21 septembre 2008.

C'est au Presbytère de Sainte-Croix-aux-Mines

Pour plus d'informations cliquez sur l'image



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