DIX-SEPT
Applique Ø ≈28 cm
LE DESSIN de ce boutis a été inspiré par la croix tressée de cuir, rouge et noir, que portent les évêques coptes.
Il s’agit d’une croix d’évangélisation.
Le chiffre 17 est la somme
- de la perle du centre pour le Verbe en Marie dans l’Église-mère de Jérusalem,
- des quatre perles qui l’entourent pour les quatre textes de référence évangélique,
- et des douze spirales, (trois pour chaque point cardinal) pour l’annonce orale des apôtres au Monde. La spirale évoque, telle la crosse des évêques, l’oreille interne.
Ce boutis est tendu sur une carcasse d’abat jour sur mesure pour en faire une applique murale.
La couleur n'est qu'un effet de la photo, mes boutis sont blancs !
Percale devant, batiste de coton derrière (tissus de chez « Il était une fois… »), fil de coton câblé n°40 de chez DMC et coton à tricoter n° 8 de chez « Lebaufil », ruban de coton sergé pour les passants, ficelle à rôtis de lin pour tendre le boutis sur la carcasse
CEZANNE À AIX
Panneau ≈ 47,5 x 59 cm
L’idée de ce boutis est née lors d’un déjeuner à Aix-en-Provence, Hubert Valeri étant invité par la famille Gadea qui y anime « Au bonheur des Dames », en proposant dans leur boutique articles et conseils pour réaliser boutis et patchworks.
EN 2006 s'est tenu, à Aix, une exposition exceptionnelle de peintures de Cézanne, l’artiste a imaginé un boutis commémoratif.
- On retrouve en fond l’alternance d’or et de gueules présents dans le blason d’Aix (émaux héraldiques transposés en gravure par les pointillés et les verticales) ; les points de Vauvert et les tunnels verticaux alternés supportent la reproduction de la signature de Cézanne.
- Les ondes évoquent l’origine même du nom de la ville.
- le bandeau haut est constitué de « points d’Aix » imaginés pour l’occasion : ce sont des « calissons d’Aix » liés par les pointes, décalés d’un rang sur l’autre ; cela permet une matière plus épaisse que celle donnée par les points de Vauvert dans un boutis.
- Le blason de la Provence finit la composition.
Le boutis est « encadré » par un tissu provençal quitté pour en faire un panneau mural textile.
Photo prise au moment du lavage dans une cuvette rouge, avant qu'il ne soit monté !
Batiste de coton (tissu de chez « Il était une fois »), fil de coton cablé n°40 de chez DMC et coton à tricoter n° 8 de chez « Lebaufil », Indienne provençale.