Tag - Dessins sur tissus pour boutis

Le modèle de boutis Pièce d'eau dont le motif central est une fleur de lotus sera pour moi l'occasion de réaliser un pojagi.

Les pojagi sont des pièces de tissu carrées qui, en Corée, servent à emballer toutes sortes de choses, des plus précieuses aux plus triviales.

Les pojagi sont les piècés de Corée comme les patchworks sont les piècés des États Unis d'Amérique ; les coutures sur les pojagi, qui eux ne sont pas quiltés, sont réalisées de façon à être aussi belles endroit comme envers, ce qui correspond aussi à l'esprit de la piqûre de Marseille.

Mon projet est donc de réaliser un pojagi dont le centre est un boutis, le choix des tissus est fait :

Le dessin du disque est déjà serti, au delà, le tissu de fond du boutis sera de la  première couleur, la plus claire (comme sur le ballot-dos). Les deux autres couleurs ne seront pas "boutissées" mais seront assemblées suivant la technique du pojagi dans un composition qui rappellera le nombre 9 présent dans le dessin de la fleur.

Les tissus viennent de chez Kumiko Nakayama, sorte de popeline japonaise, de coton au toucher soyeux,  dont les couleurs stables sont des plus élégantes !

Pour poursuivre cette ré-édition de mes premiers dessins, c'est de la Corbeille aux Poissons, que le dessin du modèle de boutis

Mandorle aux Trois Poissons

que cet ancien symbole trinitaire (une seule tête pour trois corps) sera désormais aussi imprimé sur batiste, avec une proposition plus légère de méchage et de coutures aux points avant surjetés.

Ceci dans le même esprit que la Mandorle à la Bouille , pour un boutis bicolore ou traditionnel.

Ce dessin est une simulation du modèle où seules les zones méchées du boutis apparaissent,

la couleur de fond de l'image en révèle la composition.

Ce modèle de boutis, de dimension modeste ( ≈ 23*36 cm ), sera disponible prochainement sur ce site, imprimé sur batiste de coton.

Ces modèles de boutis correspondent aux photos du ballot-dos du précédent billet, Boutis, Nouvelle perspective.

Ces dessins de boutis sont imprimés sur batiste blanche ; le tissu de dos peut être classiquement de la même batiste (fournie avec le dessin imprimé) mais aussi, plus originalement, le tissu de dos commence par être cette batiste pour le médaillon et au delà change pour autre tissu pour un boutis bicolore.

Ce modèle de dessin donne en effet la possibilité de commencer un boutis traditionnel (jusqu'au médaillon),

puis en cours de sertissage de le placer dans une lumière découpée dans un rideau,

de continuer le boutis avec pour tissu de fond le tissu du rideau (pourvu qu'il s'y prête),

et pour finir, d'appliquer sur le rideau au point de "toi-à-moi" (de la pliure au rideau) le dernier trait bordant le dernier tunnel que l'on mèchera.

La transition esthétique du rideau au boutis où la couleur du rideau participe, puis, au médaillon central blanc, donne une grande élégance à l'ensemble. La cohérence de l'ouvrage finalisée vient ajouter au plaisir de voir son boutis intégré à la décoration de la maison.

Un choix est proposé :

• Le dessin imprimé sur batiste avec un médaillon prêt pour commencer le boutis : la mandorle à la Baleine.

ou

• Le dessin imprimé sur batiste avec un médaillon dont le fond est structuré conçu pour recevoir une, deux lettres ou… (il se suffit à lui même si l'on ne veut pas le modifier) : la Mandorle

Sur cette image un  M  posé dans le médaillon,
sur le prototype, que j'ai réalisé, j'y ai mis mon chiffre.

Nouveau modèle de boutis conçu avec deux tissus différents sur la même face pour un boutis bicolore !

J'en avais l'idée, et c'est en voyant les tissus unis de Kumiko Nakayama que je me suis décidé à la concrétiser : réaliser un boutis bicolore.

Et pendant que j'y étais, pourquoi pas marier boutis et furoshiki ; c'est aussi Kumiko qui m'a fait découvrir l'usage japonais de ces carrés de tissu destinés à emballer et transporter une multitude de choses. En France on qualifierait de ballots la plupart des furoshikis en usage.

J'ai pris l'habitude d'y transporter l'ouvrage que j'ai en cours avec la trousse à couture, l'avantage est que le boutis en devenir y respire à l'abri. Au fait, beaucoup de personnes pensent que je transporte partout ma gamelle !

J'ai choisi le modèle de furoshiki que l'on porte en travers du dos, nanamegake musubi, que j'ai découvert dans le livre de Kumiko. Le boutis y sera bien visible au centre du carré de 110 cm de côté ! Tout le carré n'est pas "boutissé" pour pouvoir y faire les nœuds.

Je lui ai donné un nom français : ballot-dos

C'est sous le soleil provençal que je viens d'achever le boutis :

Les photos ont été prises avant lavage, si bien que l'encre est toujours là côté intérieur.

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Le médaillon blanc, au centre de la composition, est le support de mon chiffre ; j'ai le projet de proposer ce dessin de boutis, imprimé sur batiste, avec un centre vierge pour que chacun puisse personnaliser son modèle de boutis bien qu'un dessin soit prêt pour ceux qui souhaitent un motif que j'ai dessiné.

Si j'ai été tenté de réaliser un furoshiki, c'est aussi parce que c'est facile à transporter et à montrer dans mes déplacements, mais ce dessin est très adapté à un rideau, la composition placée verticalement ou horizontalement.

À suivre…

Ce nouveau modèle de boutis est prétexte à "Broder" sur la croix occitane  que l'on retrouve de l'Italie à l'Espagne sur les blasons de provinces, de villes et villages de l'Occitanie des Félibriges ; c'est une idée qui m'est venue lors de mes rencontres avec Patrice Imart, l'un des animateurs dynamiques de la Couserie Créative, lors de mes passages pour donner des cours de boutis à Narbonne et Perpignan.

Vous avez pu voir le premier modèle de boutis, de la série, pour un luminaire : Occitan à la palombe dont la composition évoque les Félibriges.

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Ce dessin pour un boutis met en lumière la vigne indissociable de la tradition et de la culture viticoles de l'Occitanie :

OCCITAN à la pampre

Merci à Nathalie Locquen qui m'a donné la photo qui m'a permis de composer le fond !

Une suggestion faite à Saint-Jean d'Angély par Josette : j'aimerais ce coq mais le modèle de boutis où il figure est trop grand et trop gothique (au sens propre) …

Voici ce même COQ installé sur boutis pour un luminaire dont la taille correspond aux carcasses proposées par La Couserie Créative !

Oiseau de feu, le luminaire au Soleil devient le contexte de fond du dessin du boutis :

COQ au SOLEIL

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Ce dessin, imprimé sur tissu, sera prochainement disponible sur ce site !

Le modèle de boutis Carré à la Cigale et quatre autres modèles dans un patchwork de Patricia Martin,

c'est le 26 juillet que l'on pourra le voir dans le MagicPatch n° 87 avec ses patrons, voir un billet précédent.

Voici deux photos des Éditions de Saxe pour un avant goût :

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Des lumières ont été aménagées dans le fond du patchwork

pour laisser passer la lumière dans les boutis.

Sur ce site, l'ensemble des dessins, imprimés sur batiste, (y compris la variante) est disponible dans une offre qui correspond aux boutis de ce Patchwork,

Et Patricia Martin, l'Atelier à Jarnac, dont le numéro de téléphone est 0 545 811 217, propose le kit du patchwork. ( courriel : martin-patricia-16@orange.fr ).

Il y a un attrait ludique à découvrir le chemin du fil lors du sertissage du dessin d'un boutis !

Avant de commencer à coudre au point avant les contours du dessin d'un boutis, il est intéressant de prévoir l'ordre des coutures pour ne pas avoir à couper trop souvent le fil : opération qui demande à rentrer un nœud entre les deux tissus en finissant et en commençant une nouvelle couture ; quand le tunnel est étroit (2 mm par exemple), isolé dans une zone non méchée, l'opération est moins aisée et l'on encombre de fils de petits espaces…

Dans les modèles de boutis imprimés sur tissu, disponibles sur ce site, la situation est courante comme  sur un Tapis d'aiguilles de pin par exemple et les dessins frères Pigne, Billot et Tortue, pour ne parler que de ceux là.

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En photo, l'exemple d'une des douze spirales du modèle Occitan à la palombe en cours de sertissage ; la video montre sur le même dessin l'ordre dans le quel j'ai choisi de coudre.

Chaque couleur est une couture différente, c'est-à-dire que j'ai interrompu le fil à chaque changement de couleur du trait cousu.

A noter que sur le parcours jaune, j'en profiterai pour coudre de petites coutures, au passage, dont les fils de départ et de fin de couture seraient difficiles à placer entre les deux tissus.

Je viens de dessiner un nouveau modèle de boutis pour un luminaire occitan, le premier de la série est dit à la Palombe ; cette série est un projet qui est né lors mes cours donnés à La Couserie Créative, à Narbonne et Perpignan, qui en proposent les carcasses adaptées.

Le début de sa réalisation est l'occasion de vous faire partager ma façon d'aborder un ouvrage.

Mes modèles de boutis ont la particularité d'être destinés à la technique de la piqûre de Marseille qui a pour caractéristique de conserver des zones non méchée.

Cliquer sur les images pour les agrandir.

Le tissu imprimé et le fond de batiste sont accompagnés d'un plan de méchage où les zone grisées sont celles qui recevront les mèches de coton, les zone blanche resteront vides.

Je commence donc par mettre un repère directement sur le tissu sur les tunnels à mécher en me référant au dessin, ceci avec un crayon effaçable bien sûr.

Cela simplifie le travail, dès le sertissage du dessin, pour savoir où glisser entre les deux tissus les départs et fins d'aiguillées dans les zones méchées pour qu'ils ne se devinent pas quand l'ouvrage est fini.

De même, le sertissage fini, piquer des épingles dans ces repères pour les reporter sur le dos de l'ouvrage par lequel le méchage se fait !

Parmi les nouveautés, un petit modèle de boutis, imprimé sur tissu, que vous trouverez sur le stand A 18 de "Il était une fois…"  ; c'est en avant première du modèle papier + explications qui paraitra dans le MagicPatch n° 85, mars/avril 2010, aux Éditions de Saxe, le

Cœur Philippine

Photo © Didier Barbecot / Les Éditions de Saxe

« Faire Philippine » est une tradition très présente dans mon enfance lorsque nous cassions des amandes en famille ou entre amis : trouver une double amande dans la même coque entrainait le partage et l’espoir d’être le premier, lors de la prochaine rencontre, à prononcer le mot magique « Philippine » et gagner un petit cadeau en retour.

D'autre part, sur le stand des Éditions de Saxe vous trouverez, entre autres, les livres  Boutis et Art du fil  (ouvrage collectif dont les œuvres ont été exposées à Marseille voir dans un billet précédent) et  Le Piqué Cordé et Brodé de Michelle Charvet.

et sur le stand de Le Temps Apprivoisé, le livre Boutis d'aujourd'hui qui donne un pas-à pas de la technique de la piqûre de Marseille pour faire des boutis.