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Luminaires
Braket-lamps

Lumière directe ou lumière traversante :
au fil des heures de la journée les piqûres de Marseille dévoilent leur richesse.
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Carrés
Squares

Pétassons, Vannes, Vanons  en s' associant à d'autres textiles habilleront  agréablement votre intérieur
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Panneaux
Panels

Votre boutis encadré de tissu sublimera votre décoration.
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Divers
Miscellaneous

Boutis aux usages multiples,
corbeilles , décors de fenêtres , mobiles , incrustations ...
Laissez aller votre imagination !

Nouvelles Impressions sur Tissu dans la boutique

Les billets de Boutis Archi

Méchage "en peigne" sur un boutis

Certains de mes modèles de boutis présentent une suite de tunnels organisés en peigne : Afrique, Totem

La jonction en T de deux tunnels est toujours délicate : n'avoir ni trop ni trop peu de mèche à la jonction des tunnels après avoir coupé et rentré les extrémités de la mèche.

Sur les photos qui suivent, les cils sont constitués de tunnels de 4 mm, ils recevront donc une mèche entière (coton n° 8 de chez Lebaufil, soit 4 torons) toujours en double pour pouvoir l'introduire avec le lasso.

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Les mèches seront introduites en deux fois, à chaque fois 2 torons (photos 2) suivant les flèches.

A chaque fois que l'on change de direction, l'aiguille et le lasso sortent, mais surtout pas la mèche, puis réintroduire l'aiguille à bout rond dans le sens voulu .
Pour que les 2 torons ne frottent pas sur les angles des coutures, au passage (idem de 1 à 6), des épingles sont piquées à l'intérieur des angles. Cela donne aussi un peu plus de jeux à la mèche passée et évite le serrage consécutif au méchage en cercle une fois les épingles enlevées.
Sur la photo suivante (photo 3), les épingles sont placées de façon à ce que les 2 torons ne viennent pas frotter, au moment du passage, sur la couture intérieure (plus petit rayon) du tunnel courbe : les flèches montrent les passages (7 & 8) des deux torons complémentaires aux premiers passages en U.
L'ensemble du méchage se met en place une fois les épingles enlevées et les extrémités rentrées.

Attention, ceci est un cas particulier, généralement sur un boutis dont les tunnels font des coudes, on interrompt le méchage à chaque angle pour que les extrémités de la mèche s'y tassent bien !

Les photos sont prises sur le modèle de boutis Totem 3 en cours de réalisation :


TOTEM 3 [26*62cm] TOTEM 3 [26*62cm]
42,00 €



Repérage sur un modèle de boutis

Je viens de dessiner un nouveau modèle de boutis pour un luminaire occitan, le premier de la série est dit à la Palombe ; cette série est un projet qui est né lors mes cours donnés à La Couserie Créative, à Narbonne et Perpignan, qui en proposent les carcasses adaptées.

Le début de sa réalisation est l'occasion de vous faire partager ma façon d'aborder un ouvrage.

Mes modèles de boutis ont la particularité d'être destinés à la technique de la piqûre de Marseille qui a pour caractéristique de conserver des zones non méchée.

Cliquer sur les images pour les agrandir.

Le tissu imprimé et le fond de batiste sont accompagnés d'un plan de méchage où les zone grisées sont celles qui recevront les mèches de coton, les zone blanche resteront vides.

Je commence donc par mettre un repère directement sur le tissu sur les tunnels à mécher en me référant au dessin, ceci avec un crayon effaçable bien sûr.

Cela simplifie le travail, dès le sertissage du dessin, pour savoir où glisser entre les deux tissus les départs et fins d'aiguillées dans les zones méchées pour qu'ils ne se devinent pas quand l'ouvrage est fini.

De même, le sertissage fini, piquer des épingles dans ces repères pour les reporter sur le dos de l'ouvrage par lequel le méchage se fait !


OCCITAN à la palombe  [Ø≈43cm] OCCITAN à la palombe [Ø≈43cm]
49,00 €



Boutis et colle ?

Rassurez-vous, la colle n'est pas indispensable dans la fabrication du boutis, mais peut, parfois, se révéler utile…

Je présente les modèles de boutis, que je propose lors de mes cours, dans de multiples petits montages, des sortes de petits patchworks double face qui donnent différentes idées de présentation  ; c'est pour moi très laborieux de faire les montages avec des épingles, puis en faufilant pour que cela ne gondole pas avant de coudre à proprement dire : Kumiko Nakayama propose une colle temporaire en bâton qui vous permet de bâtir plus simplement.

La colle à bâtir est bleue quand elle est fraîche, et invisible une fois sèche ; elle n'encrasse pas les aiguilles que ce soit en cousant à la main ou à la machine. Elle disparaît complètement au premier lavage.

Ci-dessous des images de mon dernier montage en cours de réalisation :

J'ai utilisé cette colle pour fixer le molleton dans le mini patchwork double face, qui insère le boutis (côté envers du tissu japonais) ; quand j'ai retourné l'ouvrage, avant d'appliquer sur l'envers le cadre sur le contour du boutis (côté rouge), le molleton collé sur une face a bien tenu, surtout dans les angles où caler le molleton était toujours difficile.

Cliquer sur les images pour les agrandir !

Tissu japonais de chez FUJI QUILT

Tissu rouge teint à la main par PIQUE ET PATCH

Molleton pour panneaux de chez INES PATCHWORK




Boutis, passage des mèches dans un Vauvert rayonnant.

Le modèle de boutis, imprimé sur batiste de coton, La Longue Mandorle,  a une zone de points de Vauvert organisés de façon rayonnante comme dans certains autres modèles de boutis de mon catalogue.

Dans le livre Boutis d'aujourd'hui, le modèle du même nom dont le dessin est à la page page 40, n'est pas le même : les points de Vauvert sont organisés de façon concentrique.

Si les deux ont la même forme leur rendu est différent.


Je vous propose une série de photos des différentes phases de méchage :

Cliquer sur les images pour les agrandir, répéter le clic pour faire défiler les photos agrandies!

Toutes les mèches primaires (dans le sens des coutures) sont passées de l'extérieur du dessin vers le centre du dessin, à l'aide de l'aiguille à tapisserie n° 20 et des lassos qui, eux, restent en place.

La première photo montre le dos de l'ouvrage, la seconde le devant du boutis dans la même phase.

Après avoir coupé les extrémités des mèches (photo 3), le reste des extrémités est rentré avec le chas de laiguille à chas rond.

Les mèches secondaires (même épaisseur que les primaires) sont passées du centre du dessin  vers l'extérieur (photo 4), la partie haute dans une direction, la partie basse dans l'autre direction disponible.

La photo suivante est l'endroit de l'ouvrage dans la même phase : on peut voir d'un côté une zone qui n'a reçue que les mèches primaires, l'autre côté est complétement méché.

La dernière photo est le boutis après le premier lavage à froid, il faudra le laver à chaud pour qu'il prenne sa taille définitive avant de l'incruster.


Boutis et Art du fil en Cotentin

L'Atelier des Dames de la Côte, dans le cadre de leur exposition 2010, exposeront les œuvres du livre  Boutis et Art du fil  à Agon-Coutainville (50230).

Les œuvres, imaginées et réalisées par les artistes qui ont eu la gentillesse de participer à l'aventure de ce livre, édité par les Éditions de Saxe, seront réunies une nouvelle  fois.

Le modèle de boutis "U-Bear"  a été le prétexte à une riche collaboration de plusieurs artistes associant leur propre technique à celle de la piqûre de Marseille, 

Une description détaillée vous est proposée dans un billet précédent Boutis et Art du fil à Marseille

Pour cette occasion, l'association organise un cours de boutis que je donnerai le mardi 22 juin 2010.

(inscriptions : contacter Danièle Legueurlier  tel : 02 33 07 55 98 ou  daniele.legueurlier@sfr.fr)


Le ciel, le soleil et la mer…, cliquer sur l'image pour l'agrandir !

FOURNITURES

nécessaires à la technique du boutis

(lors de mes stages)

Les consommables

• Un modèle d’apprentissage, le dessin y est imprimé sur batiste de coton à l’encre lavable, le tissu du dos. Le modèle sera choisi et acquis au début du cours.
• Du fil solide blanc (n° 40 ou à quilter pur coton, voir mercerisé, ou mélangé suivant le choix fait…)
• Du fil de coton à tricoter blanc (type n° 8 de chez Lebaufil).
• Du fil de couleur qui ne peluche pas (pour le faufilage).
• Et un dessin sur batiste de coton et dos, pour chaque personne inscrite au stage :
Chaque élève choisira, au début du cours, 1 exercice pré imprimé (parmi 4), qu'il avancera suivant son propre rythme, achevant certaines zones.
Chaque exercice s'inscrit dans un dessin  carré de 16 cm pour un objet fini à incruster
Chaque dessin propose d’aborder la réalisation des points de Vauvert, points d'Aix et tunnels.

Je ne vends pas de fournitures à l’exception du tissu sur lequel est imprimé le dessin et le coupon de dos associé comme décrit plus haut, ainsi que, indépendamment du cours, quelques autres modèles près imprimés que j'apporte avec moi.

Les outils

• Un crayon noir ou tout stylo à encre effaçable à la fin du travail (par exemple : Pilot, Frixion Ball d’une autre couleur que le noir).
• Un cercle à broder Ø 18 ou 20 cm, et 12 cm pour débuter, (dont on aura habillé, au minimum, le cercle intérieur d’un ruban de coton sergé).
Deux dés à quilter (le sommet n’est pas bombé, mais en cuvette), il vous en faut un pour chaque main (pour un droitier, pour le majeur de la main droite et l’index de la main gauche.
• Des aiguilles à quilter n° 10 (dites demi-longues).
• Un jeu d’aiguilles à tapisserie du n° 18 au 26 (pointes rondes, qui serviront à introduire le coton à tricoter).

Bien sûr

• Une paire de ciseaux à broder, un tire-aiguille, épingles et tout autre outil courant, en bon état, pour travaux de couture.

U-BEAR [≈79cm] U-BEAR [≈79cm]
145,00 €



L'aiguille à BOUTIS et mes modèles ?

Cette longue mais grosse aiguille pour passer la mèche, entre les deux tissus : NON

Mes modèles de boutis sont imprimés sur une batiste suisse (batiste de coton) de 90 gr ou sur une percale des Vosges au tissage convenable, cette grosse aiguille, en l'état actuel, force trop la trame de ces tissus pour qu'elle se referme complétement ; la piqûre de Marseille n'a pas d'envers, le travail de boutis fini et lavé, on ne doit plus déceler là où sont entrées les mèches.

D'autre part, quand je conçois un dessin de boutis, les différentes largeurs de tunnels sont un atout de la composition pour donner plus ou moins de relief ou de matière ; cette "aiguille à boutis" ne passe pas dans les tunnels d'une largeur de 2 mm.

Les boutis anciens sont le plus souvent réalisés dans des tissus de coton plus épais, dont la trame est plus large et qui supporte très bien le passage de l'aiguille et quelques fois même directement montée d'une aiguillée de coton, sans lasso.

Pour le moment, pour les cours de boutis , je recommande un jeu d'aiguilles à tapisserie à bout rond, sans exagération d'ailleurs, dont le chas ne s'élargit pas trop par rapport au diamètre de l'aiguille.

• L'aiguille N° 20, la plus grosse, la principale, est utile dans la plupart des situations.

• L'aiguille N° 26, la plus petite, est indispensable : elle passe dans les tunnels de 2 mm, rentre au plus profond d'un biseau…

Mais voilà, trop courtes ! plus l'aiguille est fine, plus elle est courte ; et mécher de longs tunnels est une succession de sorties et de rentrées le long du tunnel dont on se passerait bien.

J'ai adressé un courriel à la société BOHIN, sans réponse ; j'ai rencontré un de leurs techniciens, lors de l'aiguille en fête, que le sujet intéressait et une étude est en cours.

L'idée serai de faire ces deux aiguilles à bout rond simplement deux fois plus longues : déjà deux fois moins de manœuvres pour nous !

C'est modeste, mais trop longues, elles seraient je suppose trop cassantes et cela est désagréable (je laisse là aux techniciens toutes évaluations)

Un autre outil à envisager : l'outil qui permet de rentrer facilement, sans élargir la trame, l'extrémité d'une mèche coupée, une fois en place ; pour le moment je recommande une aiguille à couture à chas rond oxydée :

• le chas rond offre une surface intéressante pour d'abord pousser sur la touffe

• puis dans le geste, le chas se transforme en palette pour poser l'extrémité à rentrer le long de la couture.

• oxydée ? parce qu'elle ne glisse plus, et tient entre les doigts sans aller vous piquer la paume de la main.

Ceci pour remplacer les poinçons à bout rond et autres bâtonnets de buis qui sont trop blessants pour les tissus.

Pourquoi ne pas contacter BOHIN très gentiment  en cliquant sur le nom et aller sur leur site solliciter ces outils, onglet "votre avis" ?


Des boutis traditionnels provencaux

Je suis surpris que l'on oppose mes modèles de boutis contemporains aux boutis traditionnels !

Ma technique est traditionnelle, provençale, mes dessins de boutis sont contemporains, d'autres font des modèles sur des dessins classiques, là est la seule différence.

Pour qu'une tradition vive, il faut qu'elle épouse son temps – évidemment, sans en épouser les préjugés. Les modèles de boutis que je propose, ainsi que leurs usages, s'insèrent plus facilement dans notre quotidien.

Que faire, aujourd'hui, de pétassons si ce n'est pour des occasions exceptionnelles, d'autant plus que l'on "sacralise" trop ces boutis blancs qui, au final, représentent surtout beaucoup de travail !

Comme je ne saurais que faire de napperons, je ne peux concevoir que des boutis prenant place dans la vie quotidienne comme les luminaires par exemple.

Et la technique suit…

Par exemple, insérer des mèches dans des formes plus nerveuses (les dessins classiques sont généralement plus "ronds") telles que des tunnels finissant en biseaux , ne doit pas être une acrobatie occasionnelle. Pour ce faire, je me suis contenté d'adapter ma façon de faire, en laissant le lasso ouvert ... et tout biseau peut être conçu et méché sans difficulté.

La piqûre de Marseille continue d'évoluer comme elle semble avoir fait évoluer le trapunto de Naples vers ce qu'elle est.

Ma formation d'architecte ne peut que m'entraîner vers un univers de formes influencées par mon environnement, mais je suis aussi influencé par mes souvenirs, dont ceux de l'enfance, en Provence, comme le Coeur Philippine.

Qui plus est mon style est le résultat de ma formation aux Beaux Arts et de mes goûts, disons que c'est un boutis des villes ! il est vrai que l'esthétique de mes boutis ne s'inscrit pas dans l'esthétique classique. Boutis des villes, boutis des champs, pour un clin d'œil au livre de Francine Nicole, ce n'est d'ailleurs pas une affaire de valeur mais de "penchant" !

Je remercie Marie Godard de m'avoir donné l'idée, sans le savoir, de faire ce billet, suite à une conversation autour d'un repas.

Marie Godard anime le Centre Européen des Étoffes et du Patchwork où sont organisées des expositions d'Art textile entre autres, rencontrée à l'occasion des cours que j'ai donnés à La Couserie Créative à Perpignan et Narbonne.

Rendez-vous est pris pour une exposition chez elle en 2012 !


Les ailes sur les modèles de boutis à l'oiseau

Dans les modèles de boutis à l'oiseau, les ailes demandent un traitement particulier : je souhaite que les zones ne recevant pas de mèche ne blousent pas et restent plates, afin d'accuser le contraste avec les parties méchées.

Je vous ai déjà parlé des ailes de libellule, là au contraire, les zones non méchées sont traitées pour un rendu (raisonnablement) froissé sur les différents modèles de boutis à la demoiselle .

Dans cette perspective, j'ai choisi le point de sable qui est un point de broderie qui a le même aspect sur l'endroit comme sur l'envers (piqûre de Marseille oblige). C'est en fait des points avant, très petits, que l'on s'ingénie à piquer dans tous les sens : là est un tour de main vite acquis.

Pour se faire, on commencera et finira une aiguillée de fil à quilter (mais l'on peut varier les effets en utilisant d'autres fils) en en introduisant les extrémités dans les zones méchées attenantes lors du sertissage du dessin.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir !

L'avantage est que cela donne un velouté à la surface brodée en lumière directe et que cette surface est ombrée en lumière traversante.

J'utilise le "point de sable" sur tout modèle de boutis qui demande qu'une zone ne recevant pas de mèche ne blouse pas, souvent en contraste avec une zone qui blouse (La queue de la baleine sur le modèle).


L'OISEAU [≈41cm] L'OISEAU [≈41cm]
49,00 €



Lors de l'Aiguille en Fête : nouveaux modèles de boutis imprimés

Parmi les nouveautés, un petit modèle de boutis, imprimé sur tissu, que vous trouverez sur le stand A 18 de "Il était une fois…"  ; c'est en avant première du modèle papier + explications qui paraitra dans le MagicPatch n° 85, mars/avril 2010, aux Éditions de Saxe, le

Cœur Philippine

Photo © Didier Barbecot / Les Éditions de Saxe

« Faire Philippine » est une tradition très présente dans mon enfance lorsque nous cassions des amandes en famille ou entre amis : trouver une double amande dans la même coque entrainait le partage et l’espoir d’être le premier, lors de la prochaine rencontre, à prononcer le mot magique « Philippine » et gagner un petit cadeau en retour.

D'autre part, sur le stand des Éditions de Saxe vous trouverez, entre autres, les livres  Boutis et Art du fil  (ouvrage collectif dont les œuvres ont été exposées à Marseille voir dans un billet précédent) et  Le Piqué Cordé et Brodé de Michelle Charvet.

et sur le stand de Le Temps Apprivoisé, le livre Boutis d'aujourd'hui qui donne un pas-à pas de la technique de la piqûre de Marseille pour faire des boutis.


Fête varoise du Boutis.

          Beaucoup à voir, à apprendre d'une grande diversité de boutis et de piqûres de Marseille dans une très bonne ambiance, si j'en juge par l'exposition de l'an dernier.

          J'y serai par la pensée, j'anime un stage de boutis concomitant à l'autre bout de la France !


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